AGORAPHOBIE
Décodage émotionnel extrait du "Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies" de Jacques MARTEL.

AGORAPHOBIE
L’agoraphobie vient des mots grecs AGORA (qui signifie place publique) et PHOBUS (crainte). C'est la peur panique de la foule.
Elle est fortement reliée à une peur inconsciente de la mort.
Si je suis atteint d'agoraphobie, je suis probablement une personne très sensible, réceptive à plusieurs niveaux (surtout psychique) et possédant une imagination très fertile. Je suis très dépendant sur le plan affectif et je n'ai jamais vraiment coupé le(s) lien(s) maternel(s).
J'ai de la difficulté à discerner mon vrai moi de ce que je crée sur le plan psychique, c'est-à-dire des formes-pensées, ce qui entretient mes angoisses.
Je suis semblable à une éponge : j'absorbe les émotions d'autrui (surtout les peurs) sans discerner, filtrer ou protéger ce qui m'appartient du reste et j'amplifie autant mes peurs que celles des autres. J'ai donc tendance à me replier sur moi-même, à me sentir responsable de tout, à communiquer très peu sauf avec la personne en qui j'ai énormément confiance, avec qui je me sens en sécurité ; je m'isole donc par crainte de m'éloigner de cette forme de sécurité.
Je suis comme un rat en cage et j'ai tendance même à m'accrocher à cette personne, me sentant fragile et ne sachant pas jusqu'où vont mes limites que je crée moi-même et qui briment ma liberté.
J'ai de la difficulté à assumer mon rôle d'adulte. Je peux même penser être atteint de folie et je dois cesser de croire cela le plus tôt possible. Il m'est facile de tout « contrôler » à un endroit où je suis en totale sécurité. Cependant, dès que je quitte celui-ci, tout s'effondre ! J'ai peur du regard des autres, de leurs jugements. J'angoisse pour tout, comme si mes peurs m'envahissaient à tel point que j'ai l'impression de perdre le contrôle ! Dès qu'une expérience me stimule trop fortement (naissance, accident, décès, catastrophe), je risque de m'enfoncer encore dans mes angoisses (les bruits, les gens, etc.), sans jamais trouver de situation durable, d'où l'amplification de l’agoraphobie.
De plus, mon niveau de critique est élevé parce que je vis beaucoup d'insécurité, je fais peu confiance et je crois que les choses et les situations ne vont pas aussi bien que je le voudrais donc, je critique.
L’agoraphobie sous entend parfois un conflit avec ma mère, que je vais constamment critiquer. Cette dernière peut s'être reposée beaucoup sur moi, vivant ainsi une forme de dépendance. La relation en devient basée sur les attentes au lieu de l’amour. Je peux avoir senti alors un grand vide, et celui-ci se fait sentir maintenant que je suis devenu adulte. J'ai tellement eu l'impression d'avoir à fusionner avec ma mère (ou un autre adulte de référence qui souvent s'occupait de mon éducation) que j'ai de la difficulté à être entouré de personnes car j'ai peur inconsciemment d'avoir à fusionner avec elles, ce qui est trop me demander.
J’accepte ↓♥ de changer mon attitude dès maintenant. Je décide des directions à prendre en sachant que j'ai pleine liberté de mouvements et d'actions.
J’accepte ↓♥ une à une mes peurs, telles qu'elles sont, car je sais qu'elles empoisonnent ma vie, mais elles peuvent aussi me faire avancer !
J'apprends à m'aimer et à m'accepter ↓♥, à aimer mon côté maternel et protecteur (mère), à me construire un univers physique et intérieur plein de bonheur, sans critique ni dépendance.
J'ai aussi avantage à m'exprimer dans ma communication verbale et ma créativité. Je dois dépasser la crainte de « perdre ma place » et être en harmonie avec moi-même !
Je reste responsable de mon bonheur, même si j’ai tendance à croire que je détermine à la fois le bonheur et le malheur d’autrui.
J’accepte ↓♥ de prendre des risques et d’aller au-devant de mes craintes qui freinent mon pouvoir créatif. Cela m’aidera à maîtriser davantage ma vie et mes pulsions intérieures. Une sexualité équilibrée et active aura l’avantage de me faire décrocher de cette fixation émotionnelle, liée au plan mental.