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APPÉTIT : Perte et Excès.

Décodages émotionnels extraits du "Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies" de Jacques MARTEL.



APPÉTIT (EXCÈS D’...)
La nourriture représente la vie et est également reliée au plaisir, à une certaine joie de vivre.

La nourriture comble donc mon (mes) besoin(s) physique(s) et émotionnel(s) et un excès peut vouloir dire que je veux compenser pour avoir plus de vie en moi, ayant besoin de combler un vide intérieur. C’est une insatisfaction intérieure profonde par rapport à l’amour et une faim d’amour (comme la « soif d’amour »), un besoin de diminuer une tension ou simplement de m’occuper pour ne pas avoir besoin de réfléchir à mon sujet.


Je juge sévèrement mes propres émotions. J’évite de regarder à l’intérieur de moi et je trouve dans la nourriture ce sentiment de liberté et de satisfaction à combler tous mes désirs, quelle que soit la quantité absorbée.


C’est peut-être le cas lorsque je suis en état d’hypoglycémie qui est relié à un manque de joie dans ma vie, ou à un désir excessif pour le sucré (relié à l’amour) qui montre un besoin évident de tendresse et d’affection.


Chez les enfants, il est facile de reconnaître leurs besoins affectifs carencés : ils manifestent aisément le goût pour tout ce qui est sucré. Que je sois un adulte ou un enfant, c’est toujours mon cœur♥ d’enfant qui est blessé et je dois donner davantage d’amour à mes enfants ou en recevoir pour combler mes besoins.


J’accepte ↓♥ de prendre conscience que le fait de manger est directement relié au fait de se récompenser ou se consoler.

Maintenant, je reste ouvert à cette belle énergie d’amour pour trouver un équilibre, une véritable communication, une reconnaissance du moi, un échange entre ce que je suis et ce dont j’ai besoin.

L’appétit s’équilibre du même coup lorsque je suis mieux comblé émotionnellement.


APPÉTIT (PERTE D'...)
Comme la nourriture est reliée à la vie, une perte d’appétit peut être attribuée à de la culpabilité (je ne mérite pas de vivre, j’ai peur, je me protège) ou à une perte de joie, de motivation par rapport à une personne ou à une situation.

Elle survient souvent à la suite du départ d’un être cher (décès, rupture, déménagement, etc.).


Je me sens perdu. La blessure étant très grande, je la garde vivante en m’autodétruisant.


Je peux aussi mettre trop d’attention sur une situation particulière de ma vie et j’en oublie de manger.


Je refuse d’aller de l’avant, d’avoir des impressions nouvelles et des expériences excitantes qui me rendent encore plus joyeux.

Mes émotions «me coupent l’appétit ».


Je repousse ainsi mes désirs, mes aspirations, mes passions, ma curiosité, mes goûts. Souvent, mon appétit sexuel est aussi en « perte de vitesse ». Je refuse d’absorber, de digérer, de manger le nouveau qui se présente à moi dans la vie parce que cela ne me convient pas.


Je crois que les autres m’écrasent ou qu’ils m’empêchent de vivre. C’est plutôt moi qui préfère me fondre dans la masse ou me faire absorber (souvent par mon partenaire ou l’un de mes parents). On me « mange la laine sur le dos ».