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ASTHME et ASTHME DU BÉBÉ

Décodages émotionnels extraits du "Grand Dictionnaire des Malaises et des maladies" de Jacques MARTEL.



ASTHME (APPELÉ AUSSI « CRI SILENCIEUX »)
L’asthme est une affection respiratoire caractérisée par la difficulté à respirer, pouvant même aller jusqu’à la suffocation.

Lors d’une crise d’asthme, la réaction du système immunitaire par rapport aux substances causant des allergies (allergènes) est tellement forte qu’elle peut entraîner un blocage de la respiration corporelle, des sifflements respiratoires et parfois même la mort.


J’ai besoin de prendre la vie en moi (inspiration) et je n’arrive pas à donner (expiration) au point où je commence à paniquer (j’inspire facilement, mais j’expire avec difficulté), si bien que la respiration, c’est-à-dire mon habileté à respirer, devient insuffisante et très limitée car je libère un minimum d’air.


Je vis une immense angoisse, ayant peur de mes propres forces et voulant fuir à toutes jambes.


Je me cache derrière un titre, un diplôme, une organisation, une structure pour être en sécurité. Ainsi, je me sens étouffé par le pouvoir que je donne aux autres mais c’est encore mieux que de devenir autonome et de prendre mes responsabilités. Cette situation, je peux la vivre comme enfant ou adulte.


Si je suis bébé et que je suis asthmatique, je vis une angoisse qui ressemble à celle de mes parents et qui est épouvantable. Nous vibrons au même diapason et je me demande si j’ai la force de vivre.

Je voudrais qu’on me sauve, qu’on me libère de ce danger qui me guette.

Je vis de l’impuissance et je vis en fonction des autres.


Est-ce que je m’accroche à certaines personnes ou à certaines choses que je refuse de laisser aller ?
Est-ce que je m’étouffe avec de la rage ou de l’agressivité que je refuse de voir au point où cela me « prend à la gorge » ?
Est-ce que j’ai peur de manquer de quelque chose, surtout d’amour ?

Ainsi, l’asthme est fondamentalement relié à l’action d’« étouffer ».

Je me sens pris à la gorge, emmuré ; je suffoque, j’étouffe par rapport à un être aimé ou à une situation. Je refuse ce qui se passe dans ma vie et je désire toujours quelque chose d’autre. Avec cette attitude, je me coupe de tout sentiment de liberté.


Je crois devoir vivre dans l’obligation des choses au lieu du libre choix.

Je fais constamment par rapport à une personne d’autorité qui m’empêche de m’exprimer et me « coupe le sifflet ».

Je ne sens plus que j’ai la liberté de parler et d’occuper mon espace.

Je peux même vivre dans un climat de dispute qui m’amène à la confrontation, à l’affrontement, qui empoisonne ma vie et qui représente une menace pour moi.

J’ai tellement peur que j’en ai le souffle coupé.


J’ai l’impression que toute ma vie est en pleine effervescence.

Je voudrais tellement me retrouver comme par magie dans le ventre de ma maman où je serais en sécurité...

Cependant, cet amour, surtout de mes parents, peut être étouffant je peux avoir l’impression d’avoir une mère trop couveuse et de laquelle j’ai peur ou un père trop autoritaire et peut-être aussi trop maternel.


J’ai l’impression parfois que pour rester en vie, il ne faut absolument pas que je montre que je suis en vie, il faut disparaître.

Je voudrais donc prendre ce qui me revient mais en même temps, c’est dangereux.


J’utilise l’asthme pour attirer l’amour, l’attention ou une forme de dépendance affective.

L’asthme étant semblable à l’asphyxie et à l’allergie, je peux avoir le sentiment d’être limité et de me laisser envahir par les autres dans mon espace vital, d’être facilement impressionné par le pouvoir des autres au détriment du mien, de vouloir faire plaisir, d’accomplir des actions qui ne me conviennent pas, allant même jusqu’à étouffer pour signifier une révolte intérieure reliée à une situation.


C’est un excellent moyen de me sentir fort, d’obtenir tout ce que je veux en manipulant autrui... Comme personne, si je ne veux pas voir mes limitations, la confiance en moi sera remplacée subitement par de l’inquiétude et de l’angoisse.


Je ne saurai pas comment « dealer » avec mes émotions et je sentirai une grande solitude. Je croule sous le poids des responsabilités et je dois les assumer sans l’aide de personne.


Il est intéressant de mentionner que des études scientifiques ont démontré que les crises d’asthme chez les enfants se produisent en très grande majorité au mois de septembre. C’est tout à fait normal car moi, comme enfant, je viens de passer tous les mois d’été à jouer à l’extérieur de la maison, profitant du grand air, avec les amis de mon choix. Lorsque je retourne à l’école, tout est ordonné, minuté. Je peux me sentir étouffé par tout cet encadrement et les obligations de faire (les devoirs par exemple) ou les choses que je ne peux plus faire (comme me coucher plus tard le soir).


J’aurai à apprendre à bien connaître mes forces et mes faiblesses afin d’être en harmonie avec la vie et de me permettre d’apprécier celle-ci. Les autres feront tout pour me sauver ! J’ai l’image d’une personne faible qui exige beaucoup d’amour sans être prête au don d’Amour, comme un enfant qui crie pour ses besoins sans avoir la maturité de partager et de s’ouvrir suffisamment au don divin.


La vie est un échange mutuel, équilibré et constant entre donner et recevoir.


Tout cela est évidemment relié à une peur du passé, à une sorte d’amour étouffant que j’ai interprété comme tel (généralement maternel), à une tristesse de la prime enfance refoulée.

C’est aussi une peur remontant à ma première respiration, lors de ma naissance, où je me suis senti étouffé ou apeuré par ma mère (inconsciemment) ou par une situation semblable. Ainsi, la respiration symbolise l’indépendance de vie, l’individualité, la capacité de respirer soi-même.

Je n’arrive pas à manifester un sentiment d’indépendance, à vivre ma propre vie, je me sens rejeté par l’arrivée de quelqu’un d'autre, j’éprouve des difficultés à me prendre en main et à décrocher de mes attaches parentales (une dépendance répressive, surtout par rapport à la mère ou à la conjointe). Je ne conçois pas de me séparer de cette merveilleuse image (ma mère) douce et rassurante, de me marier ou de voir mes parents divorcer sans que je sois en réaction. Lorsque je manifeste une crise d’asthme, je veux crier mon désespoir, ma peine, mon incompréhension.


Si je suis en contact avec une personne, une situation ou une pensée que je ne peux absolument pas tolérer (« j’en suis totalement allergique ! », et par rapport à laquelle je me sens incapable de m’affirmer, la crise d’asthme apparaît. Je suis dans une colère « bleue », je suis fou de rage et la crise d’asthme s’ensuit.


J’accepte ↓♥ d’exprimer ce qui m'étouffe et à occuper mon espace.

Je vérifie si le malaise revient périodiquement et je change ma programmation mentale.

Je prends maintenant ma vie en main, je donne généreusement et tranquillement sans forcer.

Je reconnais humblement ce que je suis capable de réaliser même si cela semble peu et, surtout, j’accepte ↓♥ de m’ouvrir au niveau du cœur♥ et de travailler avec le processus d’intégration qui correspond à ce dont j’ai vraiment besoin.

Tout s’arrangera pour le mieux, je serai satisfait, comblé d’amour, de tendresse et doté d’une respiration normale et équilibrée.

J’apprends à m’aimer et à aimer la vie.

J’apprends aussi à me faire confiance totalement.

À chaque inspiration, je me sens davantage soutenu et sécurisé par la vie et à chaque expiration, j’apprends à laisser aller le contrôle, à lâcher prise et laisser couler dans le courant de la vie.

Je prends ainsi de plus en plus d'expansion et je reprends toute la place qui m’appartient. J’apprends à m’aimer dans mon unité.





ASTHME DU BÉBÉ


L’asthme du bébé est encore plus prononcé que l’asthme commun.


Le nourrisson a tellement peur de la vie et de vivre qu’il manifeste déjà à ce stade le refus d’être ici.

Il est bon que je lui parle en pensée ou en parole avec un cœur♥ ouvert pour lui dire combien il est aimé, apprécié, et que je veille à lui procurer ce dont il a besoin.
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