BOULIMIE
Décodage émotionnel extrait du "Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies" de Jacques MARTEL

La boulimie est une maladie compulsive, un besoin incontrôlable d’absorber de la
nourriture en grande quantité, un déséquilibre nerveux car je suis en réaction totale par rapport à la vie.
La boulimie présente les mêmes causes intérieures que l’obésité et l’anorexie.
Je mange avec excès pour me satisfaire complètement ou pour retrouver une forme d’amour et d’affection
La nourriture symbolise la vie, l’amour et les émotions.
J’essaie de combler émotionnellement un profond vide intérieur en moi, une haine de moi si grande (dégoût, mépris) que je veux remplir ce vide à tout prix, préférant me laisser dominer par la nourriture (la vie) plutôt que de m’ouvrir à la vie.
Je renie une partie de moi-même, une situation, et je vis du chagrin ou de la colère car je me sens isolé, séparé ou rejeté.
Je rejette mon corps totalement ; je refuse de vivre sur cette terre.
Je ne veux plus vivre toutes ces frustrations et ces angoisses.
J’ai peur de perdre ce que j’ai et je ressens de l’insécurité parce que je suis peut-être différent des autres.
Je ne me sens plus capable de « mordre dans la vie ».
Je n’ai pas tout ce que je veux ou je ne maîtrise pas suffisamment mes désirs et
mes émotions.
Je recherche constamment le besoin criant de me sentir plus fort que la
nourriture, que mes sentiments et mes émotions.
Je préfère donc me faire vomir plutôt qu’être en santé, car je me méprise profondément.
Je vis un tiraillement intérieur insoutenable.
Je voudrais que les gens s’approchent de moi et me laissent m’imprégner de leurs émotions et des miennes, mais en même temps j’en suis tellement dérangé que je veux les rejeter tout de suite pour ne pas être touché dans mon intimité et garder le contrôle sur mes émotions.
Le regard que l’on a sur moi, qui vient soit de moi-même soit des autres,
occasionne un conflit par rapport à ma propre identité et l’image que je projette et qui souvent me dégoûte.
Je me dis que je ne suis rien et que je me confonds dans la masse, je suis
submergé ce qui m’arrange parfois.
Cependant, je voudrais aussi avoir ma place, « faire le poids », être différent !
Je vis généralement une profonde dépression, un désespoir, une angoisse que je cherche à apaiser, une frustration pour laquelle je cherche à compenser, j’ai une image de moi que je veux revaloriser : je voudrais tellement que celle-ci soit parfaite !
La boulimie est très reliée à la mère (source de vie), au côté maternel et à la création.
Suis-je en réaction par rapport à ma mère ?
Est-ce que j’ai le sentiment d’avoir été contrôlé et brimé étant jeune, si bien qu’en mangeant ainsi, je veux fuir ma mère, la neutraliser (au sens métaphysique) ou quitter cette planète ?
Ai-je de la joie à me comporter de cette façon ?
Se peut-il que j’aie vécu l’étape de sevrage quand j’étais bébé comme un abandon ? Comme si on « m’arrachait » à ma mère ?
Si c’est le cas, j’ai l’impression que je vais « mourir de faim »,
d’où le besoin de manger de grandes quantités de nourriture pour combler le vide et pour faire diminuer mon stress.
Je me sens perdu, à la merci des prédateurs.
Comme personne boulimique, je dois rester ouvert à l’amour.
La nécessité d’accepter ↓♥ que j’ai quelque chose à comprendre de cet état dépressif me conduit à l’amour et j’apprends à m’aimer et à m’accepter ↓♥ davantage en tant que canal pour l’énergie divine.
Je suis sur terre pour accomplir une mission pour moi, avec ma mère et avec les gens que j’aime.
Pourquoi ne pas apprécier la beauté de l’univers ?
J’accepte ↓♥ mon corps tel qu’il est, l’ego et ses limites, la nourriture comme don de vie.
J’accepte ↓♥ l'amour pour moi-même et pour les autres et je découvre les joies d’être en ce monde. C’est tout.