L'ALCOOLISME...
Décodage émotionnel extrait du "Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies" de Jacques MARTEL.

ALCOOLISME
L'abus (« a bu ») des boissons alcooliques cause un ensemble de troubles physiquement, le corps change et se crispe, les capacités et le fonctionnement du cerveau diminuent, les systèmes nerveux et musculaires deviennent tendus et sur tendus.
Semblable à toutes les autres formes de dépendance, l’alcoolisme se manifeste principalement au moment où j'ai besoin de combler un vide affectif ou intérieur profond, un aspect de moi-même qui « empoisonne » vraiment mon existence !
Je peux boire à outrance pour diverses raisons fuir ma réalité, quelle que soit la situation (conflit ou autre) parce que cela ne me convient pas ; résister à mes peurs, à l'autorité (surtout paternelle) et aux gens que j'aime car j'ai justement peur de me dévoiler au grand jour, tel que je suis ; me donner le courage d'aller de l'avant, de parler, d'affronter les gens (remarquez que, si je suis un peu feeling, je suis souvent plus ouvert car je suis moins focalisé sur mes inhibitions11 !...) ; me donner un sentiment de puissance et de force ; me donner du pouvoir dans une relation affective parce que mon état va sûrement déranger l'autre.
Je ne vois plus les situations qui peuvent être dangereuses pour moi. Je vis de la solitude, de l'isolement, de la culpabilité, de l'angoisse intérieure, de l'incompréhension et une certaine forme d'abandon (familial ou autre) et j'ai le sentiment d'être une personne inutile, sans valeur, inapte, inférieure et incapable d'être et d'agir pour moi-même et pour les autres.
Je me suis emprisonné dans des principes trop rigides. Puisque je crois que je ne mérite pas l'amour et le bonheur, je me retrouve dans un milieu froid où personne ne me comprend. Au lieu de bâtir des relations solides avec les gens, je le fais avec l'alcool qui devient « mon meilleur ami ». Je ne trouve pas ma place dans la société.
Dans le passé, j'avais l'habitude de vivre intensément : je pouvais avoir l’ivresse de la vitesse, des hauteurs, de la nature, etc. et elle a disparu de ma vie. J'ai eu alors besoin « d'un p'tit remontant ». Souvent, je veux aussi fuir une situation conflictuelle ou qui me fait mal en « noyant ma peine » ou toute autre émotion avec laquelle j'ai de la difficulté à relever le défi.
Je ne me sens pas aidé dans une situation et l’alcool devient mon support, ma « béquille ». L'alcoolisme peut être relié à une ou à plusieurs situations qui me créent une tension. Lorsque je prends un verre d'alcool, cette tension diminue dans un premier temps et j'enregistre alors la relation qui semble être tension-alcool-bien-être. Ce qui veut dire que lorsque je vis une tension, je prends un verre d'alcool et je me sens mieux. Par la suite, il se peut que je développe un automatisme et qu'à chaque fois que je vis une tension, l'information inscrite dans mon cerveau soit de prendre un verre d'alcool pour me sentir mieux.
Une des sources de l'alcoolisme est la difficulté que j'ai connue, étant enfant, à transiger avec une famille où un de ces membres (et très souvent le père ou la mère) était alcoolique : il y a généralement plus de discorde, parfois de la violence physique et psychologique ou des abus de toutes sortes. Je peux même vouloir chercher à me dissocier de la famille dans laquelle je suis et qui ne me convient pas. Il y a alors baisse de mon sens moral les spectacles de discorde fréquents provoquent chez moi une dévaluation des images parentales et la non-intégration des structures éthiques. J'aurais voulu réconcilier mes parents n'étant plus capable d'évoluer dans ce foyer détruit à mes yeux. Dans certaines familles aussi, l'accoutumance à l'alcool est favorisée par l'éducation, les adultes ayant amené l'enfant que j'étais à boire par jeu ou rendant l'absorption habituelle et régulière de boisson normale. Les troubles névrotiques et les altérations de la personnalité qui en découlent sont des facteurs puissants d'alcoolisme chez moi qui suis devenu adulte.
Même des carences nutritionnelles peuvent conduire à la recherche d'une complémentarité alimentaire procurée par l’alcool. L'alcoolisme peut aussi induire des états hypoglycémiques, d'autant plus que les molécules d'alcool peuvent se transformer rapidement en sucre sanguin (temporairement). C'est ce qui explique que si je suis alcoolique mais que j'arrête de consommer, je peux me retrouver à boire une quantité impressionnante de café, source de stimulant par la caféine, et de sucre, de pâtisserie ou de dessert (source de sucre). Parfois, je vais aussi fumer considérablement puisque la cigarette m'apporte la source de stimulant (augmentation du rythme cardiaque) dont j'ai besoin pour me sentir en forme.
Il est important pour moi de découvrir ce qui cause cette tristesse reliée, dans ma vie, à de l'hypoglycémie, puisque je n'ai pas réglé la cause.
Une autre cause de l'alcoolisme peut être les allergies. Ainsi, je peux être alcoolique seulement au cognac, au gin, au rye ou au scotch, etc. Il semble que seule cette sorte de boisson, en particulier, soit susceptible de me satisfaire. Il est alors probable que je sois allergique à l'un ou l'autre des ingrédients qui ont servi à fabriquer cette boisson particulière, que ce soit le blé, l'orge, ou le seigle, etc. Je peux alors me demander à quoi ou à qui suis-je allergique.
L'alcoolisme peut aussi provenir d'une personne ou d'une situation que je n'ai pas acceptée ↓♥ lorsque j'étais jeune. Si j'ai été victime d'attouchements sexuels non consentis, ou dont je me