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L'AUTISME

Décodage issu du "Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies" de Jacques MARTEL.



AUTISME
L’autisme est le refus ultime de faire face à la réalité physique du monde extérieur, ce qui amène une forme de repli sur mon monde intérieur où règnent l’imaginaire et les fantasmes.

Je fuis une situation ou mon entourage parce que j’ai trop mal, ou parce que je vois ma sensibilité bafouée. Ma peine, ma tristesse, ma rancœur♥, mes peurs ou mon désespoir sont tellement grands que je me « coupe » du physique tout en continuant à avoir ce même corps physique.


Je me réfugie dans un mutisme qui représente pour moi ma seule façon de m’en sortir car le monde extérieur m’apparaît comme hostile et menaçant.


Je peux vouloir éliminer une ou des personnes de ma vie et dans ce dessein, je les ignore, je fais comme s’ils n’existaient pas.


Le fait que moi, en tant que personne autistique, je me sois « renfermé » volontairement dans ma « bulle » hermétique implique que je reçoive des milliers d’informations par jour qui sont « emmagasinées » et « stockées » dans mon monde intérieur au lieu d’échanger celles-ci avec d’autres personnes.


Je me retrouve dans un trou noir, une route qui me paraît sans issue.


J’ai l’impression que les standards que je dois atteindre sont tellement élevés qu’il est plus facile de me retrancher dans un mutisme plutôt que d’avoir à me dépasser constamment et d’avoir à « rendre des comptes » aux autres (parents, professeurs, autorité, patron, etc.).


Je me dois d’être « hyper » performant quand je parle. Cela m’amène à aller vérifier des dizaines de fois avant de prononcer une parole car si je me trompe, cela serait catastrophique... Je m’oblige donc à me taire et garder les informations à l’intérieur de moi si ce que je dis n’est pas parfait. C’est comme si ma parole est piégée en moi car je voudrais dire les choses mais la pression que j’ai est tellement grande que je préfère garder le silence.


Dès ma venue en ce monde, je me sentais exclu, différent, marginal. Ma peur qu’on me blesse ou que je ne sois pas à la hauteur des attentes des autres m’amène à me replier sur moi-même.


Mon impuissance à accomplir mes rêves et mes ambitions me pousse à vivre dans un monde où personne n’a accès.

Je me bâtis une forteresse autour de moi.

Je suis en quelque sorte en exil.

Cet isolement que je vis met en évidence ce besoin de perfection envers moi-même et me rappelle d’autant plus que je suis qu’un « moins que rien » je suis un échec total car je n’ose même pas essayer.


Il arrive très souvent que je sois un enfant hypersensible et que même dans le ventre de ma mère, je pouvais déjà sentir toutes les angoisses et incertitudes de mes parents.


Ils pouvaient voir le monde dans lequel j’allais vivre comme hostile.

J’ai décidé de vivre dans ma tête parce que les autres sont dangereux pour moi. Mes états intérieurs présents étaient sûrement semblables à ceux de mes parents (comme c’est toujours le cas puisque nous sommes en résonance).


Il est important que les parents conscientisent leur état intérieur qui ressemble au mien (leur impossibilité de communiquer dans certains domaines de leurs vies) afin que tout un chacun sorte de sa prison psychologique.

Mon entourage doit être capable de communiquer à partir de l’intérieur (ou du monde intérieur) avec moi pour m’amener à me connecter de nouveau ou davantage au monde physique.

Ainsi, en me projetant dans mon monde intérieur, on est plus à même de prendre contact avec moi et de mieux reconnaître mes besoins et mes peurs pour que je puisse ensuite manifester la confiance et l’ouverture nécessaires pour reprendre contact avec le monde physique.


J’accepte ↓♥ de me bâtir une sécurité intérieure, une confiance en moi, afin de pouvoir reprendre contact avec le monde qui m’entoure.

Même s’il peut y avoir un certain risque, je décide de faire le pas, d’aller vers les autres.

La vie est faite de défis.

Je regarde tous les rêves, tous les projets qu’il m’est possible de réaliser en acceptant ↓♥ de renaître à moi-même et à la vie.

Je sais que j’aurai toujours le support nécessaire et l’aide dont j’ai besoin.

J’arrête de me critiquer.

Je sais que je suis différent, unique, que j’ai des talents précieux et que j’ai toute la liberté nécessaire pour les cultiver, à mon rythme, en toute sécurité.

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