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LA MALADIE D'ALZHEIMER

Origines émotionnelles issues du "Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies" de Jacques MARTEL.



MALADIE D’ALZHEIMER
Cette maladie des temps modernes, caractérisée principalement par le désir inconscient de terminer sa vie, d'en finir une fois pour toutes, de quitter ce monde ou de fuir ma réalité, est due à l'incapacité chronique d'accepter ↓♥ de faire face ou de relever le défi avec cette même réalité, avec les situations de la vie car j'ai peur et j'ai mal.

Je me rends ainsi insensible à mon entourage et à mes émotions intérieures. « Je m'engourdis », « je m'étourdis » et la vie me semble ainsi plus facile et la mort plus acceptable ↓♥.


J'ai peur ou l'impression de ne plus être aimé, qu'on m'oublie. Ma réaction est alors de m'oublier moi-même, d'oublier qui je suis. J'ai tellement souffert que je ne veux plus rien sentir. Je n'ai pas l'impression qu'on m'a reconnu dans la vie (souvent par rapport à la mère) alors je ne reconnais plus les autres aujourd'hui.


L'Alzheimer génère une démence associant la dégradation de ma mémoire, la confusion mentale et l'incapacité à m'exprimer clairement, la violence, certaines formes d'inconscience de l'environnement, même un comportement d'innocence se rapprochant de celui de l'enfant.


Le désespoir, l’irritabilité, le mal de vivre m'amènent à me replier sur moi-même et à vivre « dans ma bulle », je me laisse « mourir à petit feu ».

Je me sépare tranquillement du reste du monde. Cette maladie m'indique que j'ai le mal de vivre, que je fuis une situation qui me fait peur, m'irrite ou me blesse car je me sens délaissé. C'est la fuite du monde adulte par la perte de la mémoire récente et retour à l'ancienne mémoire. C'est une situation grave à première vue que je peux rester inconscient longtemps. On me voit comme une personne « normale » et équilibrée mais on constate que je me replie sur moi-même par désespoir, colère ou frustration, ce qui me rend insensible au monde qui m'entoure.


Je refuse de sentir ce qui se passe autour de moi et en moi ; je préfère me laisser aller. Je peux avoir beaucoup de difficulté à laisser aller mes vieilles idées tellement il y en a dans ma mémoire ! Et comme mon attention est beaucoup plus centrée sur le passé que sur l’instant présent, la mémoire à court terme devient complètement déficiente et s'atrophie, n'apportant rien de nouveau ni de créatif. Conséquence : la mémoire s'use de vieilles choses au lieu de générer des idées neuves et fraîches.


Cette maladie atteint généralement des personnes plus âgées : spécialement si j'ai atteint l'âge de la retraite : je passe d'une condition où je suis productif, où j'ai du pouvoir et des responsabilités à une vie où je me sens inutile, impuissant et dépendant, émotionnellement, physiquement et financièrement.

J'aimerais tellement remonter les aiguilles du temps ! « Quand j'étais enfant, je n'avais pas peur de mourir, du futur, de mes responsabilités... que j'étais bien ! » Du point de vue médical, les facteurs émotionnels et mentaux ainsi que leurs correspondances corporelles (liquides, sang, tissus et os) sont impliqués dans la manifestation de cette maladie.


Lorsque le sang est supprimé de certaines régions du cerveau, une sorte de traumatisme mental en résulte. Ce sont des réactions très violentes au niveau cérébral. C’est une sorte de retrait du flot sanguin cérébral de ces régions.

Il peut y avoir une peur extrême de toutes les facettes de la vieillesse ou de l’aube de la mort, ce qui entraîne un retour inconscient vers un comportement d’enfant et l’occultation du présent, du passé et de l’avenir pour les ignorer.


Mon corps, attaqué par la dégénérescence des cellules du cerveau, me prépare inconsciemment à cette période où je devrai « partir ».

Cela se traduit par un comportement enfantin où je me permets de vivre et de « réaliser » tous mes fantasmes et toutes mes fantaisies. L’amour et le soutien sont nécessaires dans une telle expérience.

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